Lors d’une conférence de presse tenue par le PDG Michael O’Leary, Ryanair a annoncé neuf nouvelles liaisons depuis l’aéroport de Bruxelles Charleroi pour l’hiver 2024, élargissant son réseau pour inclure Cork, Dubrovnik, Gothenburg, Kaunas, Lamezia Terme, Reggio di Calabria, Sarajevo, Tel Aviv (reprise si la situation politique le permet) et Trieste.
Ces ajouts renforcent Charleroi en tant que hub clé de Ryanair en Belgique, tandis que la croissance à l’aéroport de Bruxelles-Zaventem reste bloquée en raison de frais aéroportuaires croissants. La compagnie aérienne critique les coûts croissants de l’aéroport de Bruxelles, soulignant qu’ils ont rendu l’aéroport moins compétitif que d’autres hubs de l’UE.
Ryanair a également exhorté la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à donner la priorité aux réformes urgentes du système de contrôle du trafic aérien (ATC) en Europe, citant des retards et des inefficacités continus.
Lors d’une session de questions-réponses, O’Leary a rejeté le nouveau billet annuel de 600 € de Wizz Air comme un coup marketing, soulignant que les sièges ne peuvent être réservés que trois jours à l’avance, rendant la disponibilité limitée pendant les saisons de pointe. De plus, les frais de réservation de 10 € par trajet pourraient rendre le pass plus cher que de voyager avec Ryanair.
O’Leary a également souligné que les retards de livraison tant de Boeing que d’Airbus entraîneront des tarifs aériens plus élevés, impactant négativement tous les passagers.
En ce qui concerne les surcharges imposées par les agences de voyage en ligne (OTA), O’Leary a mentionné que Ryanair a conclu des accords avec la plupart des OTA, à l’exception d’eDreams/Opodo en Espagne et de Booking.com basé aux États-Unis, qui continuent de résister.