Une grève des agents de la Société nationale des chemins de fer (SNCF), qui exigent des primes à la hauteur de leur mobilisation pour les Jeux olympiques de Paris, perturbe fortement les transports en commun en Île-de-France ce mardi.
Les agents des aéroports parisiens ont également lancé un appel à la grève, mais cela n’a eu qu’un impact limité sur le trafic aérien, selon les médias.
Avec ce mouvement de grève, les cheminots cherchent à exercer une pression sur leur direction, juste avant une réunion cruciale mercredi sur les primes accordées aux agents mobilisés pour les Jeux.
Les lignes du réseau express régional d’Île-de-France (RER) et du Transilien sont fortement perturbées, affectant les trains de banlieue, les RER en collaboration avec la RATP, ainsi que les bus de nuit.
La SNCF propose une prime de 50 euros bruts par jour aux salariés mobilisés pendant les Jeux olympiques et paralympiques, en plus de primes supplémentaires allant de 200 à 500 euros en fonction de la période où ils prennent leurs congés.
Les syndicats jugent cette offre insuffisante et réclament une prime de «100 euros nets par jour, repos inclus, pendant les JO et JOP», ainsi qu’une prime spécifique de plus de 1 000 euros pour tous les agents SNCF, en plus d’une revalorisation générale des salaires de 400 euros par mois.
Concernant les aéroports parisiens, plusieurs syndicats ont déposé un préavis de grève pour ce mardi, mais cela ne devrait pas perturber significativement le trafic, selon la presse.
Une porte-parole d’Aéroports de Paris (ADP) a déclaré que «tous les vols prévus pourront être assurés», bien que certains pourraient être affectés sans être annulés.
Les syndicats demandent un plan d’embauche d’urgence, une révision des grilles salariales, et une gratification uniforme pour tous les agents travaillant pendant les Jeux olympiques et paralympiques.
Par LeSiteinfo avec MAP