Dans la course pour réduire l’impact climatique disproportionné des voyages aériens, les compagnies aériennes du monde entier se sont engagées à utiliser de grandes quantités de carburant plus vert. Cependant, la plupart des compagnies aériennes sont très loin de respecter leurs promesses, selon une analyse de Bloomberg Green des déclarations environnementales d’entreprises pour l’année 2023.
Bien que de nombreuses compagnies aériennes aient promis d’obtenir au moins 10 % de leur carburant issu de sources plus propres d’ici la fin de la décennie, l’utilisation de carburants d’aviation durables, ou "SAF", est passée de 0,04 % du carburant mondial en 2021 à 0,17 % en 2023, selon les estimations de l’Association du transport aérien international (IATA).
Les compagnies aériennes européennes surclassent leurs concurrentes aux États-Unis et ailleurs. Cela est en partie dû à une obligation gouvernementale, l’Union européenne exigeant que les compagnies aériennes utilisent 2 % de SAF à partir de l’année prochaine. D’autres gouvernements suivent avec leurs propres obligations, notamment le Royaume-Uni, Singapour et la Colombie-Britannique. En revanche, les États-Unis ont adopté une approche volontaire, le gouvernement offrant des incitations lucratives pour le SAF mais ne forçant pas les compagnies aériennes à acheter ces carburants plus propres, qui coûtent environ trois fois plus cher que le carburant d’aviation conventionnel.
Cette pénurie de carburants plus propres rend les impressionnants chiffres de DHL encore plus remarquables. Lorsque la société a annoncé un plan pour accélérer ses réductions d’émissions en 2021, elle s’est engagée à dépenser 7 milliards d’euros au cours de la prochaine décennie pour y parvenir. L’année dernière, cela incluait 113 millions d’euros pour couvrir le coût supplémentaire du SAF par rapport au carburant d’aviation conventionnel.
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