Le forçage radiatif ne fournit pas directement l’équivalent en CO₂ des effets non-CO₂. Pour estimer l’impact climatique futur d’un vol pris aujourd’hui, il existe différentes méthodes qui prennent en compte les échelles de temps sur lesquelles ces phénomènes opèrent (des centaines d’années pour le CO₂, par rapport à des heures à des années pour les effets non-CO₂). Ces méthodes impliquent de mesurer, dans 20, 50 ou 100 ans, pour un vol donné, les variations de température ou les changements dans le bilan énergétique de la Terre. Selon la méthodologie choisie, le poids des effets non-CO₂ par rapport au CO₂ varie significativement.
En utilisant le Potentiel de Réchauffement Global sur 100 ans (appelé PRG100), qui est la méthode standard choisie pour comparer les gaz à effet de serre dans le cadre des Accords de Paris, les effets non-CO₂ ont représenté environ la moitié (44%) de l’impact climatique total de l’aviation en 2018.
Le choix de cette méthode, qui est encore en discussion, est crucial pour comparer les effets non-CO₂ avec le CO₂ et prendre des décisions éclairées pour le climat. Cela nécessitera un consensus scientifique et politique mondial. Mais indépendamment de la méthodologie choisie, l’impact des effets non-CO₂ sur le climat reste significatif.
- Carbon Brief – Aviation Emissions and Industry Standards
- ADEME – Guide Pratique des Émissions de CO2
- GIEC – Rapport Spécial sur le Réchauffement Climatique
Avec la pression croissante de la société pour des mesures environnementales plus strictes, il est essentiel de comprendre l’impact total des effets non-CO₂ sur le climat. Les gouvernements et les industries doivent travailler ensemble pour trouver des solutions durables et réduire les émissions de gaz à effet de serre de manière significative. Il est temps d’agir pour préserver notre planète pour les générations futures.