A cette période de forte affluence des vacances, les traînées de condensation sillonnent le ciel et les émissions de gaz à effet de serre provenant de l’aviation internationale atteignent leur maximum annuel. Les émissions de dioxyde de carbone et de vapeur d’eau émises par les moteurs à réaction représentent environ 5% du réchauffement climatique et des recherches montrent que cette tendance est à la hausse.
Il n’est pas surprenant de constater que les pays riches dominent les classements en matière d’émissions d’aviation, mesurées par les aéroports à partir desquels les avions effectuent leurs vols. La Grande-Bretagne, avec Heathrow et d’autres aéroports internationaux, arrive en troisième position derrière les États-Unis et une Chine de plus en plus prospère. Le Japon arrive en quatrième position et les Émirats arabes unis en cinquième position, grâce à son énorme aéroport de transit à Dubaï.
Avec moins de 10% de la population mondiale prenant l’avion chaque année, ce sont les voyageurs fréquents, en nombre relativement faible, qui contribuent le plus aux émissions.
Il n’est pas surprenant non plus de constater que le pays le plus riche, les États-Unis, avec son vaste territoire, a les émissions les plus élevées par habitant pour les vols intérieurs. L’Australie, avec ses villes côtières séparées par un intérieur souvent inhospitalier, arrive en deuxième position. La Norvège, riche et longue et mince, arrive en troisième position, mais les vols se font non pas du nord au sud mais entre les villes du sud, elle ne peut donc pas blâmer la géographie. C’est l’aisance de la population moyenne qui compte.