FedEx prévoit de licencier 385 salariés en Belgique dans le cadre d’un plan plus large de suppression de 2 000 emplois en Europe, a annoncé l’entreprise lors d’une réunion du comité d’entreprise. Les opérations de FedEx à l’aéroport de Brucargo seront principalement touchées, activant ainsi la loi Renault. Cependant, le site de Liège n’est pas concerné par ces licenciements. Les syndicats critiquent la stratégie de l’entreprise visant à réduire les coûts et promettent de soutenir les salariés affectés.
Dans un communiqué, FedEx a souligné que les suppressions de postes toucheront principalement les équipes back-office et commerciales, excluant ceux directement impliqués dans le traitement des expéditions. Les syndicats, tels que BBTK, ACV Puls et ACLVB, ont exprimé leur désaccord et promis de tout faire pour éviter des licenciements massifs. Cette décision s’inscrit dans une démarche à long terme visant à renforcer l’entreprise, mais c’est la cinquième vague de licenciements depuis l’acquisition de TNT par FedEx.
Les représentants syndicaux restent mobilisés pour soutenir les salariés et ont lancé un appel à la prudence face aux restructurations financières. Ils soulignent que des coupes budgétaires trop rapides peuvent avoir des conséquences désastreuses.
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