Boeing conclut un accord à l’amiable avec la famille de Manisha Nukavarapu, victime du crash du 737 Max 8 de la compagnie aérienne Ethiopian Airlines en mars 2019. Cet accord de dernière minute, survenu juste avant le début d’un procès civil fédéral à Chicago, évite une procédure axée uniquement sur la détermination de la compensation pour les proches de la victime. Les détails de l’accord restent confidentiels.
Nukavarapu, une interne médicale indienne à l’Université d’État de Tennessee Est, est décédée dans un vol d’Addis-Abeba à Nairobi. Le procès devait inclure des témoignages de ses amis et de sa famille pour illustrer l’impact personnel de sa perte.
Le crash faisait partie d’un problème plus large lié au 737 Max 8 de Boeing, lié à des défauts de conception dans le logiciel anti-décrochage MCAS. Boeing a reconnu sa responsabilité pour ces défauts, qui ont également contribué à un crash précédent d’un vol de Lion Air en Indonésie en 2018, faisant 189 victimes. La plupart des actions civiles liées aux crashs ont été réglées, Boeing versant des compensations de plusieurs milliards de dollars, y compris dans le cadre d’un procès criminel fédéral.
Un autre procès pénal est en cours, Boeing ayant accepté un accord de plaidoyer suite à un accord de poursuite différée entaché de problèmes de qualité. Le prochain procès civil lié aux crashs du 737 Max est prévu pour avril 2025, en attendant d’éventuels règlements supplémentaires.