Airbus a réuni plusieurs partenaires européens pour tester les opérations au sol d’avions mettant en œuvre de l’hydrogène liquide. © Airbus
Airbus forme le projet GOLIAT pour tester les opérations avec hydrogène liquide
Airbus a regroupé une dizaine de partenaires pour faire une démonstration d’opérations au sol de ravitaillement d’avions à hydrogène. Le test, réalisé à petite échelle, devrait permettre de définir un cadre réglementaire pour l’hydrogène liquide. Lyon-St Exupéry mènera l’un de ces tests en 2027.
Airbus a formé un consortium de 10 partenaires universitaires, industriels et exploitants d’aéroports, de manière à faire la démonstration d’opérations au sol d’avions à hydrogène liquide, à échelle réduite, dans trois aéroports européens.
L’objectif est de développer et démontrer des technologies de ravitaillement en hydrogène liquide à plus grande échelle pour les futurs grands avions commerciaux. C’est aussi de développer le cadre de certification pour les futures opérations mettant en œuvre de l’hydrogène liquide.
Le projet GOLIAT (Ground Operations of LIquid hydrogen AircrafT) bénéficiera d’un financement de 10,8 millions d’euros au titre du programme-cadre Horizon Europe de l’UE, pour une durée de quatre ans, et démontrera comment les technologies de manutention et de ravitaillement en hydrogène liquide à haut débit peuvent être développées et utilisées de manière sûre et fiable pour les opérations aéroportuaires.
Le consortium GOLIAT est composé de 10 partenaires de huit pays : Airbus (France, Allemagne, Royaume-Uni), Chart Industries (République tchèque, Italie), TU Delft (Pays-Bas), Leibniz University Hannover (Allemagne), Royal Schiphol Group (Pays-Bas), Rotterdam The Hague Airport (Pays-Bas), Vinci Airports (France, Portugal), Stuttgart Airport (Allemagne), H2FLY (Allemagne) et Budapest Airport (Hongrie).
En France, c’est Vinci Airports qui devrait faire la démonstration sur l’aéroport de Lyon-St Exupéry en 2027.