L’acquisition par Lufthansa de 41 % des parts d’ITA Airways, la compagnie aérienne nationale italienne et successeur d’Alitalia, risque de s’effondrer en raison de désaccords sur le prix d’achat. Lufthansa aurait demandé une réduction de 10 millions d’euros par rapport aux 325 millions initialement convenus, arguant d’une baisse de la valorisation de l’ITA attendue au T4 2024. Le gouvernement italien s’est opposé à la remise, un responsable soulignant que « L’Italie ne vend pas sa compagnie aérienne. »
La transaction, initialement conclue en mai 2023, vise à fournir à Lufthansa un ancrage stratégique en Italie, le troisième plus grand marché de l’aviation de l’UE, tout en offrant à ITA Airways un partenaire stable. Les deux entreprises avaient conclu un accord provisoire avec la Commission européenne en juillet, qui exige des ajustements sur certaines routes pour maintenir la concurrence sur le marché. La date limite de soumission du document final était le 4 novembre, mais les désaccords persistants concernant les prix pourraient compromettre l’accord.
Malgré les turbulences, Lufthansa a confirmé son engagement envers les termes initialement convenus avec le ministère italien de l’Économie et des Finances. Dans les récents développements financiers, ITA Airways a annoncé un EBITDA positif de 62 millions d’euros au S1 2024, un revirement significatif par rapport à une perte de 68 millions d’euros sur la même période l’année précédente.
Contexte de l’acquisition par Lufthansa d’ITA Airways
L’acquisition controversée de 41 % des parts d’ITA Airways par Lufthansa pourrait être compromise en raison de désaccords persistants sur le prix d’achat.
L’accord entre Lufthansa et ITA Airways menacé par des dissensions sur le prix
Les négociations entre Lufthansa et ITA Airways pourraient prendre un tournant incertain en raison du refus du gouvernement italien de réduire le prix de vente initialement convenu.