Les membres du plus grand syndicat de Boeing, l’Association internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale, ont approuvé un nouveau contrat le 4 novembre 2024 par un vote de 59%, mettant fin à une grève de près de deux mois impliquant 33 000 travailleurs. La grève, qui a commencé le 13 septembre 2024, avait entraîné une perte de gains d’au moins 5,5 milliards de dollars pour Boeing et causé un impact économique plus large de plus de 9,6 milliards de dollars.
Le nouveau contrat de quatre ans comprend une augmentation de salaire cumulée de 43%, une prime de ratification de 12 000 dollars, des avantages de retraite améliorés et un engagement de Boeing à fabriquer son prochain avion commercial à Seattle. Le syndicat avait précédemment rejeté deux offres, jugées insuffisantes en termes de salaires et d’avantages.
Le PDG de Boeing, Kelly Ortberg, qui a récemment rejoint l’entreprise et annoncé des plans pour réduire l’effectif de Boeing de 10%, s’est dit soulagé d’avoir trouvé un accord, en mettant l’accent sur le travail d’équipe pour l’avenir.
La Maison Blanche a suivi de près les négociations, avec la secrétaire au travail par intérim, Julie Su, jouant un rôle clé dans la facilitation des discussions. Le président Biden a salué la résolution, notant les avantages mutuels de conventions collectives solides.
Cette grève rappelle celle de Boeing en 2008, qui avait entraîné d’importantes pertes de revenus et des négociations prolongées à Seattle. L’approbation du nouveau contrat permettra à Boeing de résoudre les problèmes de production en cours, notamment avec le 737 MAX, et de se concentrer sur la stabilisation de son entreprise et de sa réputation.