L’aéroport d’Amsterdam Schiphol envisage une augmentation de 37 % de ses redevances aéroportuaires au cours des trois prochaines années pour financer la modernisation des infrastructures et des services, ainsi que des initiatives de réduction du bruit.
Cette augmentation, partiellement compensée par une réduction volontaire de 100 millions d’euros, connaîtra une forte hausse de 41 % en 2025, suivie d’ajustements plus modestes les années suivantes. Schiphol imposera des frais plus élevés sur les avions bruyants et les vols de nuit, tout en offrant des tarifs réduits aux avions plus récents et silencieux pour promouvoir les objectifs environnementaux.
KLM exprime ses inquiétudes quant à l’impact de ces augmentations, qui placeront Schiphol comme le deuxième aéroport le plus cher d’Europe. La compagnie aérienne est préoccupée par le transfert injuste des revers financiers de Schiphol aux compagnies aériennes et aux passagers, notamment après les pertes subies à cause de la pandémie.
Bien que reconnaissant la nécessité d’améliorer les infrastructures aéroportuaires et de réduire le bruit, la PDG de KLM, Marjan Rintel, met en garde contre le risque que des coûts élevés puissent nuire à la compétitivité internationale de Schiphol, affectant potentiellement la connectivité et l’économie néerlandaise.
Impact sur les compagnies aériennes et les passagers
L’augmentation des redevances à l’aéroport d’Amsterdam Schiphol suscite des inquiétudes quant à son impact sur les compagnies aériennes et les passagers, alors que le financement de la modernisation des infrastructures se profile.
L’équilibre entre coûts opérationnels et impact environnemental
La mise en place de tarifs différenciés en fonction du niveau de bruit des avions à Schiphol vise à trouver un équilibre entre les coûts opérationnels et l’impact environnemental de l’aéroport.