Des documents récemment publiés révèlent que les dirigeants de Boeing ont ignoré les questions de sécurité posées par le chef pilote d’Ethiopian Airlines concernant le système MCAS du 737 MAX, quelques mois seulement avant le crash mortel du vol ET302, qui a coûté la vie à 157 personnes en mars 2019.
Ces révélations renforcent les objections des familles des victimes à un accord de plaider-coupable « coup de foudre » proposé entre Boeing et le Département de la Justice des États-Unis (DOJ), qui doit être examiné par un juge fédéral le 11 octobre.
Les familles soutiennent que Boeing a dissimulé des informations cruciales sur la sécurité aux pilotes, contribuant ainsi aux deux crashes du 737 MAX qui ont coûté la vie à 346 personnes.
Le DOJ avait précédemment conclu un Accord de report des poursuites (DPA) avec Boeing en 2021, que les familles affirment n’avoir pas tenu la société responsable. Les avocats représentant les familles des victimes exhortent le tribunal à rejeter l’accord et à exiger davantage de responsabilité des dirigeants de Boeing, invoquant la non-prioritisation continue de la sécurité des passagers par la société.