À partir du 1er janvier 2025, Lufthansa Cargo intégrera les coûts croissants des carburants durables de l’aviation (SAF) dans son indice de Surcharge de fret aérien (ASC) en raison des exigences réglementaires, y compris un mélange obligatoire de 2% de SAF pour les vols de l’UE.
D’autres pays, tels que l’Inde, Singapour, le Royaume-Uni et le Japon, mettent également en œuvre ou envisagent des mandats SAF allant de 1% à 10% d’ici 2030.
Lufthansa Cargo met en avant le rôle crucial du SAF dans la réduction de l’empreinte carbone de l’aviation, mais souligne le besoin d’un soutien politique ciblé pour développer un marché compétitif du SAF. Le SAF est actuellement 3 à 5 fois plus cher que le carburant conventionnel, et la compagnie aérienne ne peut pas supporter seule ces coûts environnementaux croissants.
La Surcharge de fret aérien (ASC), introduite en 2015, s’ajuste pour couvrir des coûts supplémentaires tels que le carburant, la devise et les dépenses de sécurité. À l’avenir, les dépenses liées au SAF seront ajoutées à cet indice.
Dans le cadre des efforts de durabilité du groupe Lufthansa, la compagnie aérienne vise à atteindre un bilan CO? neutre d’ici 2050, avec une réduction de 50% des émissions nettes de CO? d’ici 2030. À travers des initiatives comme son programme « Choix durable », les clients peuvent opter pour l’utilisation de SAF et contribuer à des projets de protection du climat, avec des réductions d’émissions suivies à travers des certificats.
Politiques de l’UE sur les carburants de l’aviation
Carburants durables de l’aviation selon l’IATA
Protection du climat par le groupe Lufthansa