Les compagnies aériennes européennes ne devraient pas être affectées par la mise à l’arrêt de certains avions Boeing 737-9 Max suite à un incident sur un vol d’Alaska Airlines aux États-Unis la semaine dernière.
La Federal Aviation Administration (FAA) des États-Unis a temporairement immobilisé samedi (6 janvier) certains Boeing 737-9 Max « opérés par des compagnies aériennes américaines ou dans le territoire américain », suite à l’incident d’Alaska Airlines le vendredi (5 janvier) où un morceau de fuselage s’est détaché d’un avion après le décollage de Portland en Oregon.
L’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) a également adopté la Directive de navigabilité d’urgence (EAD) de la FAA pour mettre à l’arrêt cette configuration particulière de Boeing 737-9. Mais l’agence a précisé que aucune compagnie aérienne de l’UE n’opérait actuellement ces avions dans la même configuration que le vol d’Alaska Airlines affecté.
De manière similaire, l’Autorité de l’aviation civile du Royaume-Uni (CAA) a indiqué qu’aucun avion 737-9 Max immatriculé au Royaume-Uni n’était concerné, donc l’impact sur l’industrie serait « minime ».
Avant l’annonce de la FAA, Alaska Airlines avait décidé d’immobiliser toute sa flotte de Boeing 737 Max, tandis que United Airlines avait également suivi le mouvement.
Boeing a déclaré: « La sécurité est notre priorité absolue et nous regrettons profondément l’impact que cet événement a eu sur nos clients et leurs passagers. Nous sommes d’accord avec la décision de la FAA de demander des inspections immédiates des avions 737-9 avec la même configuration que l’avion affecté. »
Le problème le plus récent avec les avions 737 Max de Boeing n’est pas lié aux problèmes ayant entraîné la mise à l’arrêt de la flotte mondiale d’avions après deux accidents mortels en 2018 et 2019. L’appareil a été autorisé à voler de nouveau en Europe en janvier 2021.
Liens utiles: