La compagnie aérienne Delta Air Lines a annoncé mercredi qu’elle prolongerait la suspension de ses vols vers Israël d’un mois supplémentaire, jusqu’au 31 octobre, alors qu’Israël et le groupe militant du Hamas ne montrent aucun signe de fin de la guerre à Gaza.
“Delta surveille en permanence l’évolution de l’environnement sécuritaire et évalue nos opérations en fonction des conseils en matière de sécurité et des rapports de renseignement,” a déclaré la compagnie aérienne dans un avis aux voyageurs.
Cette annonce intervient après qu’American Airlines a prolongé la suspension de ses vols entre les États-Unis et Tel Aviv jusqu’au 29 mars de l’année prochaine. American a mis à jour un avis sur son site web ce week-end.
Les deux compagnies aériennes ont indiqué que les clients avec des billets pour des vols désormais annulés pouvaient les reprogrammer, généralement sans frais supplémentaires, ou annuler leur voyage et obtenir un remboursement.
Delta permettra aux clients d’utiliser son site pour reprogrammer sur les compagnies partenaires El Al et Air France. American a déclaré qu’elle travaillerait avec ses partenaires pour aider les clients à voyager entre Israël et les villes européennes offrant des vols vers les États-Unis.
Delta, American et United Airlines ont tous cessé de voler vers Israël peu de temps après l’attaque du Hamas du 7 octobre qui a déclenché la guerre. United a récemment déclaré avoir suspendu son service indéfiniment.
De nombreuses autres compagnies aériennes internationales ont également arrêté de voler vers Tel Aviv et d’autres villes en Israël, bien que certaines aient ensuite repris leurs vols. El Al d’Israël, British Airways, Air France, Wizz Air et flydubai font partie des transporteurs continuant à voler vers Israël.
Lufthansa, en Allemagne, a annoncé lundi qu’elle suspendrait tous les vols au Moyen-Orient — vers Tel Aviv, Amman, Beyrouth, Téhéran et Erbil en Irak — jusqu’à lundi, sur la base d’une “analyse de sécurité actuelle”.
Environ 1 200 Israéliens, principalement des civils, sont décédés lors de l’attaque initiale du Hamas, suivie par le bombardement de Gaza par Israël. Environ 40 000 personnes sont décédées à Gaza, selon le ministère de la santé contrôlé par le Hamas. Les tentatives des États-Unis de négocier un accord de cessez-le-feu ont été infructueuses.
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