Ah, les turbulences ! Cette sensation désagréable, voire angoissante pour certains, qui transforme un vol paisible en montagnes russes aériennes. Mais pourquoi certains vols sont-ils plus sujets aux turbulences que d’autres ? Embarquez avec nous pour un voyage au cœur de ce phénomène météorologique et découvrez comment mieux le comprendre et l’appréhender.
Les différents types de turbulences : un aperçu complet
Il existe plusieurs types de
turbulences, chacune ayant ses propres caractéristiques. Les
turbulences en air clair, par exemple, sont invisibles et imprévisibles, causées par des variations de la vitesse du vent en altitude. Les
turbulences orographiques, quant à elles, sont liées à la présence de reliefs montagneux. Enfin, les
turbulences de sillage, provoquées par le passage d’autres
avions, sont généralement de courte durée. Pour en savoir plus sur les différents types de turbulences, consultez cet article détaillé de
Skybrary. Saviez-vous que certaines compagnies aériennes, comme Condor, dont vous pouvez lire un
test complet ici, utilisent des technologies pour minimiser l’impact des
turbulences?
La météo, un facteur clé des turbulences
La
météo joue un rôle primordial dans la formation des
turbulences. Les orages, les fronts météorologiques et les jet-streams sont autant de phénomènes
météorologiques qui peuvent générer des
turbulences. L’intensité des
turbulences est souvent proportionnelle à l’intensité du phénomène
météorologique.
Le National Weather Service propose des informations détaillées sur la relation entre la météo et les turbulences. Un conseil : si vous êtes sensible aux
turbulences, évitez de voyager pendant les périodes de forte activité
météorologique.
L’altitude et la localisation géographique : des influences importantes

L’
altitude de vol et la
localisation géographique influencent également la probabilité de rencontrer des
turbulences. Les vols à haute altitude, notamment ceux traversant les jet-streams, sont plus susceptibles d’être
agités. De même, certaines régions du globe, comme les zones montagneuses ou les régions tropicales, sont plus propices aux
turbulences. Voici un tableau illustrant la fréquence des turbulences selon l’altitude :
Altitude (pieds) |
Fréquence des turbulences (estimée) |
20 000 – 30 000 |
Modérée |
30 000 – 40 000 |
Elevée |
40 000 – 50 000 |
Très élevée |
Pour plus d’informations sur les turbulences et le confort en vol, jetez un œil à cet article sur les vols long-courriers et le confort.
Les avions et leur conception : un rôle à jouer ?

La conception de l’
avion peut également influencer sa sensibilité aux
turbulences. Les
avions plus grands et plus lourds sont généralement plus stables et moins affectés par les
turbulences que les
avions plus petits.
La NASA mène des recherches pour améliorer la prévision et la détection des
turbulences afin de rendre les vols plus confortables.
Conseils pour gérer les turbulences en vol

Bien que les
turbulences soient généralement sans danger, elles peuvent être inconfortables. Attachez votre ceinture de sécurité en permanence, même lorsque le signal lumineux est éteint. Si vous êtes sujet au mal de l’air, évitez de lire ou de regarder des écrans pendant les
turbulences. Restez calme et respirez profondément. Pour en savoir plus sur les actualités du secteur aérien et les décisions impactant les compagnies, consultez cet article sur
le rachat d’une compagnie aérienne. En comprenant mieux les
turbulences, vous pourrez appréhender vos vols avec plus de sérénité.
Les turbulences sont un phénomène naturel et inévitable en aviation. En comprenant les facteurs qui les influencent, vous pouvez mieux les anticiper et gérer l’inconfort qu’elles peuvent engendrer. N’oubliez pas que la sécurité est la priorité des compagnies aériennes et que les avions sont conçus pour résister à des turbulences bien supérieures à celles rencontrées habituellement.